Dans un article de Sud-Ouest "Le littoral basque, garde-manger des algues néfastes" paru le 12 juillet 2023 que nous reproduisons ici, Marie-Noëlle de Casamayor pointe la responsabilité de la pression démographique au Pays-Basque dans la prolifération des algues nocives (liga, ostreopsis, algues vertes).
Marie-Noëlle de Casamayor est chercheuse en biologie à l'IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer). Elle est connue de notre association pour avoir animé en 2016 les XIIèmes Rencontres Littorales d'Anglet organisées par AdALA sur le thème "Comme un poisson dans l'eau".
De son côté, la CAPB assure faire le job, en contrôlant les concentrations en azote et phosphates dans les rivières et en sortie des stations d'épuration.
Il est avéré que la prolifération de ces algues toxiques résulte d'au moins 3 facteurs combinés : une concentration excessive en azotes et phosphates, des températures d'eau élevées et un faible niveau des rivières.
En ce qui concerne plus spécifiquement l'ostreopsis (et sa souche toxique, l'ovata), il semble que les algues qui la portent préfèrent les estrans rocheux aux sableux, le littoral d'Anglet étant ainsi moins exposé.
Algues (663.09 Ko)
La CAPB et les algues (619.72 Ko)
Suivi de l'ostreopsis à la CAPB