Sud-Ouest publie le 8 novembre un papier titré : Port de Bayonne : un pilier économique méconnu.
Si le "pilier économique" est méconnu, il n'en va pas de même du "pilier environnemental" bien connu, lui, des riverains. En laissant à César ce qui appartient à César (les pollutions diverses générées par les industries installées sur le port sont du ressort des industriels), force est de constater que les postes "Environnement", "Santé publique", "Respect des riverains", etc ... ne figurent pas en position haute dans la hiérarchie des préoccupations des responsables et des acteurs du port. Voir photo jointe de manutention de coke volant aux quatre vents.
Voir également la stratégie de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la CCI, son délégataire sur le Port de Bayonne, cherchant à "rentabiliser" le foncier disponible en appelant à l'implantantion d'industries nouvelles faisant fi de nouvelles nuisances potentielles. Grâce à nos actions, nous avons contribué à éviter l'implantation sur le port d'une usine de méthanisation et d'un terminal de nitrate d'ammonium. Continuons.
A la suite d'AdALA et AMIC, Anglet Vert Océan souhaite une vie active du Port de Bayonne à condition que la stratégie d'exploitation et de développement du Port tienne compte du caractère spécifique du territoire sur lequel il est implanté : un site remarquable d'embouchure, un estuaire mal en point, au voisinage d'une zone Natura 2000, en zone urbaine et touristique.